« On nous avait fourni des douches de camping dans les véhicules »
Les différents métiers de La Poste ont été beaucoup impactés par la pandémie. « Je me souviens de la montagne de colis qui s’est rapidement formée » raconte Kévin Neveux, 47 ans, facteur à Privas.
« Nous avions un travail très light avec l’arrêt des entreprises, sauf pour les colis. Certains devaient faire des allers et retours jusqu’au centre de tri pour recharger leur véhicule, ce qui n’arrive jamais ! On a livré tout et n’importe quoi… »
Réorganisation du travail, cloisonnement au maximum pour éviter les contacts, La Poste chamboule tout pour pouvoir assurer le service… et un lien.
« Dans certains secteurs, nous étions les seules personnes que certains habitaient pouvaient voir. Des habitants de territoires reculés se sont abonnés à la presse juste pour pouvoir voir quelqu’un tous les jours… »
Afin de ne pas contaminer les clients, les facteurs redoublent de vigilance et reçoivent tout un tas d’équipements, plus ou moins insolites : « On nous avait fourni des douches de camping dans les véhicules pour que nous puissions nous laver les mains entre chaque maison » se remémore ce papa de deux enfants.
Il se souvient également des cadeaux qui lui offraient les habitants du centre de l'Ardèche : « On me donnait gentiment des bonbons, on me faisait des dessins, c’était sympa ! Mais il fallait faire très attention. »
Depuis la crise sanitaire, La Poste a conservé une forte activité de livraison de colis : « Les gens ont pris l’habitude de se faire livrer à ce moment-là et depuis, ça continue. Il y a des périodes de très fortes activités, comme à Noël, qui n’existaient pas avant la pandémie.
P.B.
P.B.
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